Né en janvier 1890 à La Chaux-de-Fonds. Décédé le7 décembre 1982 à La Chaux-de-Fonds. Fils de Moïse Dreyfuss et d’Aline Beyersdorf, frère de Georges et Sylvain. Epouse Georgette Weil, deux filles. Israélite, neveu du Grand rabbin de La Chaux-de-Fonds et petit-fils du premier rabbin de la cité horlogère des Montagnes neuchâteloises.
Son père Moïse fond un comptoir de fabrication à La Chaux-de-Fonds en 1898. Dès 1915, ses frères Georges et Sylvain sont actifs à Londres où ils fondent une maison d’importation et de vente d’horlogerie. En 1925, D. prend la direction de l’entreprise familiale sous la raison sociale Fils de Moïse Dreyfuss, Fabrique Enila. Les premières montres ancre fabriquées sous la marque Rotary voient le jour en 1926 et sont lancées sur le marché conjointement par les maisons de Londres et de La Chaux-de-Fonds. Plusieurs agrandissements des bâtiments ont lieu dès 1947 et le 1er juillet 1956, l’entreprise devient la société en nom collectif Fabrique de montres Rotary, Fils de Moïse Dreyfuss & Cie, au sein de laquelle D. est associé à deux de ses neveux. L’entreprise emploie alors une centaine de personnes en fabrique, sans compter le personnel à domicile. En 1966, la raison sociale est modifiée en Fabrique de montres Rotary SA, en 1970 la maison est intégrée à la Holding Longines et en 1974, lorsque D. prend sa retraite, la fabrique Rotary intègre la General Watch Col (GWCo.), détenue par l’ASUAG.
Dès 1925, il participe à la fondation de toutes les associations et groupements de l’industrie horlogère sans cependant y occuper de poste.
Président de la Centrale des œuvres de bienfaisance israélites.
Son père Moïse fond un comptoir de fabrication à La Chaux-de-Fonds en 1898. Dès 1915, ses frères Georges et Sylvain sont actifs à Londres où ils fondent une maison d’importation et de vente d’horlogerie. En 1925, D. prend la direction de l’entreprise familiale sous la raison sociale Fils de Moïse Dreyfuss, Fabrique Enila. Les premières montres ancre fabriquées sous la marque Rotary voient le jour en 1926 et sont lancées sur le marché conjointement par les maisons de Londres et de La Chaux-de-Fonds. Plusieurs agrandissements des bâtiments ont lieu dès 1947 et le 1er juillet 1956, l’entreprise devient la société en nom collectif Fabrique de montres Rotary, Fils de Moïse Dreyfuss & Cie, au sein de laquelle D. est associé à deux de ses neveux. L’entreprise emploie alors une centaine de personnes en fabrique, sans compter le personnel à domicile. En 1966, la raison sociale est modifiée en Fabrique de montres Rotary SA, en 1970 la maison est intégrée à la Holding Longines et en 1974, lorsque D. prend sa retraite, la fabrique Rotary intègre la General Watch Col (GWCo.), détenue par l’ASUAG.
Dès 1925, il participe à la fondation de toutes les associations et groupements de l’industrie horlogère sans cependant y occuper de poste.
Président de la Centrale des œuvres de bienfaisance israélites.
Auteur·trice du texte original: CEJARE/Philippe Hebeisen, 23/10/2015
Bibliographie
L’Impartial, 5 février 1890 ; 28 avril 1925 ; 31 décembre 1925 ; 17 novembre 1962 ; 12 janvier 1968 ; 9-10 décembre 1982
Suggestion de citation
CEJARE/Philippe Hebeisen, «Dreyfuss, René (1890-1982)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://diju.ch/f/notices/detail/1003539-dreyfuss-rene-1890-1982, consulté le 29/03/2024.