Originaire de Guggisberg (BE) et à Boveresse (NE). Né le 12 mars 1903 à Neuchâtel. Décédé le 23 septembre 1987 à Préfargier (comm. Marin, NE). Fils de William Fritz Wasem, expert-comptable à Lausanne, et d'Ida Zbinden. Epouse en 1934 au Congo Belge, où ils résidaient tous deux, Gabrielle Emma Adolphine de Haese (van Antwerpen), ressortissante belge catholique née à Bruxelles (1904-1982). Deux enfants, Pierre-André (1935) et René-Marcel (1938). Protestant. Ecole primaire, progymnase, gymnase et Ecole de Commerce (études de commerce) effectués à La Chaux-de-Fonds. Parti à l'étranger en 1920, W. effectue un stage chez MM. Jenny & Co, banquiers à Bruxelles, de mars à août 1920. Puis il travaille en Hollande jusqu'en janvier 1922, en tant que correspondant de langues étrangères (français, hollandais, anglais) chez N.V.Fijnwerk, fabrique d'outillage de haute précision à Flessingue. Il y apprend le Hollandais, l'ajoutant à l'allemand et à l'anglais qu'il parlait couramment. Entre 1922 et 1924, il effectue son école de recrue et son école de sous-officier en Suisse et occupe des emplois intermédiaires au Service topographique fédéral et auprès de la Compagnie d'Assurances Winterthur à Neuchâtel (inspecteur durant env. si mois en 1923). En mai 1924, début de son engagement à la Banque du Congo Belge à Bruxelles, d'abord un mois comme stagiaire (traducteur), puis pour ses services d'Afrique en tant qu'agent d'Afrique. Lors de l'expansion de la banque sur ce continent, il est envoyé au Congo Belge. En juillet 1924, W. entre en fonction à Léopoldville tout en poursuivant et achevant une formation bancaire complète dans plusieurs succursales. Après une formation au siège de Bruxelles de janvier à mai 1928, il est nommé secrétaire de Direction avec contrôle des crédits pour l'Est-Africain avec résidence à Dar-es-Salaam (situé alors dans le Tanganyika, auj. la Tanzanie). A partir d'octobre 1929, il est nommé gérant, en charge des succursales de Dar-es-Salaam, Albertville (auj. Kalemie, Rép. démocratique du Congo) et Costermansville (auj. Bukavu, RDC), dont il s'occupera pendant cinq ans, dont quatre en assumant simultanément les fonctions de secrétaire de direction. En août 1934, il rentre en Suisse à l'échéance de son contrat de dix ans dans la carrière financière. Naissance du premier enfant du couple en 1935. Nourrissait le dessein de retourner en Afrique, où son épouse avait acquis une plantation de café, W. fut contraint d'abandonner l'idée d'un retour au Congo Belge devant la montée du fascisme. En janvier 1935, il est alors engagé en tant que secrétaire-comptable du Directeur régional pour l'Europe de General Motors à Genève. Puis en mai 1935, transfert chez General Motors Suisse SA à Bienne, à la fondation de l'entreprise, au sein de laquelle il est fondé de pouvoirs au sein du département de comptabilité, qu'il organise et au sein duquel il a rempli plusieurs postes. L'usine est fermée à cause de la guerre et son contrat résilié en décembre 1940. W. retrouve de l'embauche le temps de la guerre et occupe un poste d'inspecteur de la section du rationnement à l'Office fédéral de guerre pour l'alimentation (décembre 1940-septembre 1945), au sein duquel il est notamment chargé du contrôle organique et fiduciaire des offices cantonaux et communaux de l'économie de guerre. Il entre dans l'industrie horlogère en 1945 en qualité de sous-directeur commercial à la manufacture Eberhard & Co à La Chaux-de-Fonds (septembre 1945-décembre 1947). Puis il est engagé en 1948 par Cyma, en tant que directeur commercial à la Tavannes Watch Co, dont il occupe ensuite les fonctions de chef de l'administration. Engagé comme responsable du contrôle budgétaire et du contrôle permanent des inventaires chez Omega à Bienne (1964-1972), il y termine sa carrière professionnelle comme chef du département Budget et planification financière. Président de l'Association cantonale bernoise des fabricants d'horlogerie (ACBFH) de 1962 à 1964. Membre de la Fédération horlogère suisse (FH), dont il occupe le mandat de commissaire vérificateur des comptes jusqu'en 1969. Membre du Cercle démocratique de Tavannes (démission fin 1963). Membre de la direction (jusqu'en 1964) puis sociétaire de l'établissement jurassien pour maladies chroniques « Mon Repos » à La Neuveville. Délégué de la société d'assurance Mobilière Suisse jusqu'en 1974. Membre du Cercle Industriel de Bienne jusqu'en 1976. Membre actif des sections du Club alpin suisse (CAS) de ses domiciles successifs. Mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il fait régulièrement du service actif au sein de la compagnie frontière de mitrailleurs IV/223 et obtient le grade de sergent.