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Tréfilerie de Bienne (1852)

En 1836, Alexandre Köhli et Franz Huber (1797-1836, fils de Pierre Huber 1772-1839) crée une fonderie et un atelier mécanique sur la Suze de Madretsch. En 1852, les bâtiments sont rachetés par Constant Montandon (1812-1889), du Val-de-Travers, qui y installe une fabrique de chaînes et de ressorts pour la literie. Il entre ainsi en concurrence avec la tréfilerie de Boujean installée non loin de là. Un incendie détruit les bâtiments en 1859 qui ne peuvent rouvrir qu'au début des années 1860. A la fin des années 1880, un cartel suisse des tréfileries est créé. A la mort de Montandon, en mars 1889, ces deux gendres, Jules Schneider et Edouard Lehmann, se retrouvent à la tête de l'entreprise. En septembre 1914, elle fusionne avec la Tréfilerie de Boujean au sein des Tréfileries Réunies SA Bienne. En novembre 1971, la concession hydraulique de l'ancienne usine de Bienne est radiée. L'entreprise ferme ses portes en 1995 et la plupart des bâtiments sont détruits au cours de l'année 1999.
Premier conseil d'administration des Tréfileries Réunies SA F. Bloesch-Perregaux, président A. Hartmann G. Kunz A. Lang J. Schneider-Montandon E. Schwab G. Schürch G. Montandon

Auteur·trice du texte original: Emma Chatelain, 19/05/2009

Dernière modification: 03/02/2018

Bibliographie

Fernand Schwab, 300 Jahre Drahtindustrie : Festschrift zum dreihundertjährigen Bestehen des Werkes Bözingen des Vereinigten Drahtwerke A.G. Biel : 1634-1934, Soleure, [1935] Bernard Romy, Le Meunier, l'horloger et l'électricien. Les usiniers de la Suze, 1750-1950, Intervalles, n° 69-70, automne 2004, p. 96-98

Suggestion de citation

Emma Chatelain, «Tréfilerie de Bienne (1852)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://diju.ch/f/notices/detail/7135-trefilerie-de-bienne-1852, consulté le 16/04/2024.

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