Originaire de Pontarlier (F), né vers 1735. Décédé à Besançon le 7 mars 1811, dans sa 77e année. Fils d'Antide et de Marie Perrine Parguez. Admis au séminaire de Besançon en 1755, il est prêtre à la paroisse Saint-Etienne de Pontarlier de 1760 à 1762. Professeur de philosophie au collège de Porrentruy, il est présent lorsque les premières soeurs hospitalières de Porrentruy font profession le 29 avril 1765 (il devient par la suite leur Père spirituel et est confirmé dans cette fonction le 28 juin 1782, après le changement de diocèse). Nommé curé de Porrentruy, il prend possession de son église paroissiale le 29 juin 1765 et est installé comme confrère de Saint-Michel le 1er juillet 1765. Le 12 décembre 1782, il est nommé conseiller épiscopal. Il résigne la cure de Por-rentruy le 18 août 1783, en faveur de François Henri Brochard, et se retire à Besançon, où il est confesseur des religieuses de l'hôpital Saint-Jacques. Il devient docteur en théologie en 1786. Réfractaire et déporté de 1792 à 1797, il est relevé de la déportation en avril 1797. Il est cité comme demeurant à Besançon en 1801. Supérieur de la maison Saint-Antoine à Besançon jusqu'à son décès.