Né à La Brévine (NE) en 1876. Décédé à Bienne début octobre 1935.
Industriel. Arrivé à La Chauxde-Fonds en 1885, où il continue sa scolarité. Au terme de celle-ci, il se rend à Schiers (GR) pour apprendre l'allemand. De là, il entre à la Banque cantonale neuchâteloise (BCN) de La Chaux-de-Fonds comme apprenti. Après deux ans et avant même la fin de l'apprentissage, le directeur de la Banque, au vu de ses capacités, le fit entrer comme employé dans la maison Julien Gallet et Cie, où B. reste cinq ans. Il passe alors chez Louis Brandt et Frère, Fabrique Omega, à Bienne. Pour ces derniers, il effectue un stage en Angleterre, où il passe beaucoup de temps. Ensuite de quoi, grâce à son habileté de vendeur, B. gravit tous les degrés au sein du groupe, qui regroupe plusieurs entreprises, jusqu'au poste de directeur de la Société d'Horlogerie « La Générale » en 1904. Directeur de cette fabrique horlogère pendant plus de trente ans. B. en est également l'administrateur-délégué depuis 1924.
Assesseur au Tribunal du commerce de Bienne et environs (1914-1918).
A côté des affaires, B. s'occupe de bonnes œuvres.
Industriel. Arrivé à La Chauxde-Fonds en 1885, où il continue sa scolarité. Au terme de celle-ci, il se rend à Schiers (GR) pour apprendre l'allemand. De là, il entre à la Banque cantonale neuchâteloise (BCN) de La Chaux-de-Fonds comme apprenti. Après deux ans et avant même la fin de l'apprentissage, le directeur de la Banque, au vu de ses capacités, le fit entrer comme employé dans la maison Julien Gallet et Cie, où B. reste cinq ans. Il passe alors chez Louis Brandt et Frère, Fabrique Omega, à Bienne. Pour ces derniers, il effectue un stage en Angleterre, où il passe beaucoup de temps. Ensuite de quoi, grâce à son habileté de vendeur, B. gravit tous les degrés au sein du groupe, qui regroupe plusieurs entreprises, jusqu'au poste de directeur de la Société d'Horlogerie « La Générale » en 1904. Directeur de cette fabrique horlogère pendant plus de trente ans. B. en est également l'administrateur-délégué depuis 1924.
Assesseur au Tribunal du commerce de Bienne et environs (1914-1918).
A côté des affaires, B. s'occupe de bonnes œuvres.
Auteur·trice du texte original: Philippe Hebeisen, 24/10/2014
Bibliographie
Journal suisse d'horlogerie et de bijouterie, n° 11-12, 1935, p. 35
La Fédération horlogère, n° 41, 9 octobre 1935, p. 254
Bericht des Gemeinderates [der Stadt Biel] an den Stadtrat betreffend den allgemeinen Gang und die Ergebnisse der Gemeindeverwaltung, n° 6, 1914, p. 3
La Fédération horlogère, n° 41, 9 octobre 1935, p. 254
Bericht des Gemeinderates [der Stadt Biel] an den Stadtrat betreffend den allgemeinen Gang und die Ergebnisse der Gemeindeverwaltung, n° 6, 1914, p. 3
Suggestion de citation
Philippe Hebeisen, «Bonny, Charles (1876-1935)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://diju.ch/f/notices/detail/1003412-bonny-charles-1876-1935, consulté le 29/03/2024.