Né en novembre 1888. Mort le 22 novembre 1966 à Bienne.
Directeur depuis 1912, puis administrateur-délégué de la fabrique de boîtes de montres La Centrale SA à Bienne, S. a également été actif dans d’autres entreprises horlogères, telle que Aloxyd SA.
La carrière de S. se distingue par les nombreux mandats exercés durant l’entre-deux-guerres, période marquée par un puissant mouvement de cartelisation. A ce titre, il se trouve à l’origine de la fondation de l’Union des branches annexes de l'horlogerie (UBAH, 1927), dont il assure la vice-présidence (1939), puis la présidence (1941-1946).
Parallèlement, il prend part à toutes les grandes orientations du secteur en tant que membre du comité directeur de la Fédération des fabricants de boîtes argent (1927), de la Commission Chablonnage (1928), de la Commission de révision des conventions horlogères (1930-1931), du Tribunal arbitral horloger (1939), des Délégations réunies (1942), du Comité central de la Chambre suiss d'horlogerie (CSH, 1939-1950) et de la Fiduciaire horlogère suisse SA (Fidhor, 1956-1966). Enfin, S. est encore vice-président de la Convention patronale de 1945 à 1961.
Membre du Rotary Club de Bienne. La chasse et la moto faisaient partie de ses loisirs privés.
Directeur depuis 1912, puis administrateur-délégué de la fabrique de boîtes de montres La Centrale SA à Bienne, S. a également été actif dans d’autres entreprises horlogères, telle que Aloxyd SA.
La carrière de S. se distingue par les nombreux mandats exercés durant l’entre-deux-guerres, période marquée par un puissant mouvement de cartelisation. A ce titre, il se trouve à l’origine de la fondation de l’Union des branches annexes de l'horlogerie (UBAH, 1927), dont il assure la vice-présidence (1939), puis la présidence (1941-1946).
Parallèlement, il prend part à toutes les grandes orientations du secteur en tant que membre du comité directeur de la Fédération des fabricants de boîtes argent (1927), de la Commission Chablonnage (1928), de la Commission de révision des conventions horlogères (1930-1931), du Tribunal arbitral horloger (1939), des Délégations réunies (1942), du Comité central de la Chambre suiss d'horlogerie (CSH, 1939-1950) et de la Fiduciaire horlogère suisse SA (Fidhor, 1956-1966). Enfin, S. est encore vice-président de la Convention patronale de 1945 à 1961.
Membre du Rotary Club de Bienne. La chasse et la moto faisaient partie de ses loisirs privés.
Auteur·trice du texte original: Etienne von Gunten et Johann Boillat, 15/12/2021
Dernière modification: 06/05/2022
Bibliographie
« Nécrologie, M. Armand Schmid », La Suisse horlogère, édition suisse, n° 46, 1er décembre 1966, p. 1416
Le Journal du Jura, 24 novembre 1966
Johann Boillat, Les véritables maîtres du Temps. Le cartel horloger suisse (1919-1941), Alphil, Neuchâtel, 2012
Le Journal du Jura, 24 novembre 1966
Johann Boillat, Les véritables maîtres du Temps. Le cartel horloger suisse (1919-1941), Alphil, Neuchâtel, 2012
Iconographie
La Suisse horlogère, édition suisse, n° 46, 1er décembre 1966, p. 1416
Suggestion de citation
Etienne von Gunten et Johann Boillat, «Schmid, Armand (1888-1966)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://diju.ch/f/notices/detail/1003852-schmid-armand-1888-1966, consulté le 04/06/2025.