Le Franc-Montagnard
Né le 15 juin 1890 aux Breuleux. Mort le 8 février 1967 aux Breuleux.
Marié à Marie Louis Emilia Beuret. Le couple aura 8 enfants, dont Raymond, Alphonse, Laurent et Henri.
B. est l'un des derniers paysan-horloger jurassien.
Parallèlement à l’exploitation agricole d’un domaine aux Vacheries-des-Breuleux, il développe à partir des années 1920 un atelier de sous-traitance horlogère, actif notamment dans l’achevage, le remontage, l’emboîtage et le posage de cadrans. Au plus fort de son activité, cette structure, particulièrement bien intégrée au tissu économique local, occupe une petite dizaine d’employés. Peu avant son décès, la cellule économique de B. est scindée en deux : Alphonse reprend la ferme et Raymond le comptoir d’horlogerie. Ce dernier ne résiste pas à la crise des années 1970 et ferme définitivement ses portes.
B. était, à ses heures perdues, excellent musicien. Membre de la fanfare des Breuleux pendant près de 55 ans.
Auteur·trice du texte original: Johann Boillat, 28/05/2024
Bibliographie
Le Journal du Jura, 16 février 1967.
Le Franc-Montagnard, 9 février 1967 ; 14 février 1967 ; 31 octobre 1967
Iconographie
Le Franc-Montagnard, 31 octobre 1967
Suggestion de citation
Johann Boillat, «Boillat, Imier (1890-1967)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://diju.ch/f/notices/detail/1003969-boillat-imier-1890-1967, consulté le 07/10/2024.