Originaire de Besançon. Né le 4 octobre 1790 à Besançon, décédé en 1872 à Dijon. Fils de Jean Pierre Cugnotet et de Marie Thérèse Victoire Blétry. Epouse Anne Adèle André, issue d'une famille de négociants de Dijon, en 1813. Trois enfants : Hippolyte (1815-1881), un enfant né et mort en 1820, et Thérèse Victoire Cécile (1830-1904). Catholique.

C. s'installe avec sa famille aux Forges d’Undervelier en 1794. Il suit un an d’études au Prytanée français en 1802 à Paris. À la suite d'un partage des biens entre les héritiers de Jean Pierre Cugnotet en 1820, il s'installe à Dijon. Il reste toutefois en contact avec le reste de sa famille à Undervelier. Dès 1841, il joue un rôle actif dans la gestion des affaires liées à la Société des Forges d’Undervelier, en participant au conseil d’administration.

C. apparaît dans la vie politique de Dijon au moment de la révolution de Juillet. En août 1830, il est membre de la commission formée du conseil municipal de Dijon et de trente citoyens. Il est ensuite membre du Conseil général du département de la Côte-d'Or de 1830 à 1842, puis membre du Conseil d'arrondissement pour le canton Est de Dijon de 1843 à l’instauration de la Seconde République. À partir de ce moment, il n’a plus de mandat électif, mais participe aux travaux de diverses commissions publiques.

C. s’implique aussi dans diverses institutions locales, telles que la Caisse d'épargne de Dijon et la Société d'agriculture. Il est également membre du Conseil d'administration de la Société des Amis des Arts, fondée en 1837, qui organise des expositions au musée de Dijon. Il reçoit la Légion d’honneur (grade de chevalier) le 30 avril 1844 pour ses activités au sein du conseil d'arrondissement de Dijon.