Né¹ en 1735, probablement aux Genevez, d’où il est originaire. Décédé le 27 novembre 1811 aux Genevez. Fils de Jean-Louis² et neveu de Godefride.

Le parcours scolaire de J. et ses lieux de formation nous sont inconnus. Dans une pétition du 7 septembre 1798 à l’administration centrale du Département du Mont-Terrible, il mentionne « avoir été attaché dans ses jeunes années aux hôpitaux militaires comme apoticaire »³. Une lettre du 1er septembre 1772 de son oncle confirme le fait. Elle nous apprend plus précisément qu’il est alors « apoticaire en chef dans l'hôpital militaire royal à Colmar »⁴.

De retour aux Genevez, où il est attesté dès le printemps 1790, J. reprend l’exploitation de l’apothicairerie de Bellelay. Au moment de la vente des biens nationalisés de l’abbaye en 1798, il prétend avoir acheté cette officine le 30 avril 1792 aux chanoines, moyennant un contrat qui lui attribuait aussi des locaux pour y exercer son art. Les autorités françaises refusent de reconnaître son prétendu droit de propriété. Elles mettent donc en vente la pharmacie de Bellelay, rachetée le 1er avril 1799 par Jean-Baptiste Berbier, qui la laisse néanmoins à la disposition de J. aux Genevez. Ce dernier y termine sa vie en tant qu’officier de santé et médecin, mentionné comme étant à la retraite en 1803. Il remet alors la pharmacie de Bellelay ainsi que la bibliothèque y afférente à son élève Hermann Voirol.

Notes