Originaire de Moutier. Bourgeois de Bienne 1818. Né le 20 juillet 1788 à Moutier. Décédé le 14 août 1861 à Berne. Fils d'Abraham Emmanuel Schaffter-Guerne, troisième Schaffter à être élu maire bâtonnier de la mairie de Moutier. Epouse le 15 mai 1815 à Bienne, Sophie Neuhaus (1795-1868), de Bienne, fille de Jean Rodolphe Neuhaus, industriel indienneur à Bienne, et de Sophie Verdan (1772-1858, fille de François Verdan-Tenderon, industriel indienneur à Cortaillod NE). Jean Rodolphe Neuhaus-Verdan est le beau-frère de l'avoyer Charles Neuhaus-Verdan.
Reçu dans le ministère bernois en 1808. Suffragant (1811-1816) puis pasteur français à Berne (1816-1861).
S. a publié le récit de la conversion de François Fête, de Corgémont, âgé de 33 ans, condamné à la peine de mort par le glaive le 19 septembre 1835 pour avoir assassiné dans la nuit du 20 au 21 février 1835 sa maîtresse, Marianne Florentine Voumard, de Tramelan-Dessus, jeune servante de 23 ans. S. l'a assisté dans ses derniers moments avec le doyen Charles-Ferdinand Morel.
S. publie également une brochure sur la conversion de Georges-Frédéric Gilliotte, de Brevilliers (Haute-Saône, F), âgé de 34 ans, marié et père de famille, condamné à la peine de mort le 27 octobre 1851. Il avait assassiné près de Fahy Jean Pierre Varin, cabaretier à Courtemautruy, dont l'épouse Marie Varin née Bolle était sa maîtresse.
Reçu dans le ministère bernois en 1808. Suffragant (1811-1816) puis pasteur français à Berne (1816-1861).
S. a publié le récit de la conversion de François Fête, de Corgémont, âgé de 33 ans, condamné à la peine de mort par le glaive le 19 septembre 1835 pour avoir assassiné dans la nuit du 20 au 21 février 1835 sa maîtresse, Marianne Florentine Voumard, de Tramelan-Dessus, jeune servante de 23 ans. S. l'a assisté dans ses derniers moments avec le doyen Charles-Ferdinand Morel.
S. publie également une brochure sur la conversion de Georges-Frédéric Gilliotte, de Brevilliers (Haute-Saône, F), âgé de 34 ans, marié et père de famille, condamné à la peine de mort le 27 octobre 1851. Il avait assassiné près de Fahy Jean Pierre Varin, cabaretier à Courtemautruy, dont l'épouse Marie Varin née Bolle était sa maîtresse.
Auteur·trice du texte original: Emma Chatelain et Robin Moschard, 06/10/2005
Dernière modification: 10/12/2013
Fonds d’archives
Musée jurassien d'art et d'histoire (MJAH, Delémont), Fonds Surdez, MJ chemise N° 4 : Joseph Mayer, Mémoires, p. 34
Registres d'état civil : Décès, Corgémont, David François Fête, 2 décembre 1835 [K19, p. 27-N11 /1586] ; Baptêmes, Moutier, livre 2, 1788, p. 2, n° 18 ; Mariages, Moutier, livre 18, 1815, p. 234, n° 16 ; Mariages, Moutier, livre 10, 1765, p. 113
Registres d'état civil : Décès, Corgémont, David François Fête, 2 décembre 1835 [K19, p. 27-N11 /1586] ; Baptêmes, Moutier, livre 2, 1788, p. 2, n° 18 ; Mariages, Moutier, livre 18, 1815, p. 234, n° 16 ; Mariages, Moutier, livre 10, 1765, p. 113
Bibliographie
Jacques Germiquet, « Clerus Rauraciae reformatus IIe partie : Les pasteurs d’Erguël, 1530-1888 », ASJE, 1889, p. 45
Charles-Alphonse Simon, Le Jura protestant de la Réforme à nos jours, Porrentruy, 1951, p. 341
Werner Bourquin et Markus Bourquin, Biel : stadtgeschichtliches Lexikon, Bienne, 1999, p. 281 n° 11, p. 459 n° 2 et 5
Joseph Stemmelin, Mémoires d'un artisan de Porrentruy écrits par lui-même, introduction et notes de François Noirjean, Porrentruy : Ed. du Pré-Carré, 1986 (1ère éd. 1852), pp. 117 n. 65, 119 n. 66
Charles Junod, « Le pasteur Charles-Ferdinand Morel, témoin de l?histoire du Jura bernois à l'époque révolutionnaire », ASJE, 1965-1966, pp. 262-263
www.chronologie-jurassienne.ch (10.12.2013 ; David François Fête (1802-1835))
Auguste Ferdinand Schaffter, Le tison arraché du feu ou Histoire véritable de la conversion et de la mort de David François Fête, exécuté à Courtelary, au canton de Berne, le 2 décembre 1835, Berne : Chez C. A. Jenni, 1836 (1ère version en 1835 ; rééd. Paris, 1838, collection Traités religieux, n° 111)
« Le tison ? », Feuille religieuse du canton de Vaud, 1836, pp. 105-108 (critique du premier récit de S.)
Albin Thourel, Une exécution à Courtelary, 2 décembre 1835 : Court récit [de la vie et de la mort de David François Fête] par le professeur Albin Thourel, Berne, 1835 (2e éd.)
Auguste Ferdinand Schaffter, Georges-Frédéric Gilliotte ou la conversion d'un criminel. Exécuté à Porrentruy, le 11 décembre 1851, Berne : Impr. Haller, 1852
Charles-Alphonse Simon, Le Jura protestant de la Réforme à nos jours, Porrentruy, 1951, p. 341
Werner Bourquin et Markus Bourquin, Biel : stadtgeschichtliches Lexikon, Bienne, 1999, p. 281 n° 11, p. 459 n° 2 et 5
Joseph Stemmelin, Mémoires d'un artisan de Porrentruy écrits par lui-même, introduction et notes de François Noirjean, Porrentruy : Ed. du Pré-Carré, 1986 (1ère éd. 1852), pp. 117 n. 65, 119 n. 66
Charles Junod, « Le pasteur Charles-Ferdinand Morel, témoin de l?histoire du Jura bernois à l'époque révolutionnaire », ASJE, 1965-1966, pp. 262-263
www.chronologie-jurassienne.ch (10.12.2013 ; David François Fête (1802-1835))
Auguste Ferdinand Schaffter, Le tison arraché du feu ou Histoire véritable de la conversion et de la mort de David François Fête, exécuté à Courtelary, au canton de Berne, le 2 décembre 1835, Berne : Chez C. A. Jenni, 1836 (1ère version en 1835 ; rééd. Paris, 1838, collection Traités religieux, n° 111)
« Le tison ? », Feuille religieuse du canton de Vaud, 1836, pp. 105-108 (critique du premier récit de S.)
Albin Thourel, Une exécution à Courtelary, 2 décembre 1835 : Court récit [de la vie et de la mort de David François Fête] par le professeur Albin Thourel, Berne, 1835 (2e éd.)
Auguste Ferdinand Schaffter, Georges-Frédéric Gilliotte ou la conversion d'un criminel. Exécuté à Porrentruy, le 11 décembre 1851, Berne : Impr. Haller, 1852
Liens Metagrid.ch
Suggestion de citation
Emma Chatelain et Robin Moschard, «Schaffter, Auguste (1788-1861)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://diju.ch/f/notices/detail/1661-schaffter-auguste-1788-1861, consulté le 13/10/2024.