Photographe. Née à Renan le 23 juin 1947, fille d'horloger. Décédée le 4 mai 2006 à Lausanne. Epouse de l'homme de presse Jacques Pilet.
Apprentissage de photographe à St-Imier de 1963 à 1966. Puis de 1968 à 1969, elle travaille en tant que laborantine au Centre-photo des quotidiens 24 Heures et La Tribune de Lausanne.
Dès 1970, elle rapporte de nombreux reportages, parus dans la presse romande et alémanique, de ses voyages en Amérique latine, Pérou, Antilles, Mexique, Cuba, en Afrique (Sénégal, maquis de Guinée-Bissau), Vietnam (1972), Chili (1973), Brésil (la Transamazonienne), Guatemala, Salvador (mars 1982), Algérie, New-York, etc.
O. a reçu à deux reprises une bourse fédérale (1973 pour ses reportages sur l'Amérique du sud; 1978 pour ses travaux sur le Jura). Prix du Canton de Berne 1982 pour Quand nous étions horloger (Ed. Payot, 1980) et pour Le Coeur et la terre (1994). Prix des jeunes créateurs de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques (1987).
O. a édité Le Jura République avec un texte de Vincent Philippe (Ed. 24 Heures, 1978), L'amour mortel (Ed. P. M. Favre, 1986) et Le coeur et la terre, enracinement et exil (coédité par le Musée de l'Elysée et Le Nouveau Quotidien, 1994).
A exposé Le coeur et la terre, dialogue de la différence au Musée de l'Elysée à Lausanne (1994), aux Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds et de Chiasso, et au Centre culturel suisse à Paris.
Membre de l'association/collectif de photographes Focale. Membre fondatrice de la revue Intervalles.
Simone Oppliger, photographe, qui paraît fin 2010 aux édtions Bernard Campiche, retrace la vie et l'oeuvre de l'artiste. En 2012, la première grande rétrospective consacrée à son oeuvre est organisée dans les espaces du Relais culturel d'Erguël à St-Imier par le Centre de Culture et de Loisirs (CCL), le Musée de Saint-Imier et Mémoires d'Ici (MDI). Depuis 2013, le fonds de la famille de Simone Oppliger est déposé auprès de MDI.