D'Epauvillers. Né le 23 avril 1869 à Saignelégier. Décédé le 11 février 1945 à Schüpfheim (LU). Fils d’Alcide Maître et de Suzanne Maître, née Darancette. Capucin, dit Père Laurent.
Études à Lyon et à St-Etienne (F) ; profès le 4 octobre 1889 ; ordonné le 5 avril 1895. Il part ensuite pour la mission d'Arabie (3 octobre 1895) puis est successivement missionnaire apostolique à Aden (Yémen, 1895-1900), supérieur de la mission des Somalis à Berbera (1900-1902) et vicaire général de la mission avec résidence à Aden (1902-1905). Il revient alors en Europe où il est aumônier de l'orphelinat des Côtes (Noirmont, 1905-1910), puis aumônier de l'Hospice des Dames du Calvaire à St-Etienne (1910-1914). Dès le début de la Grande Guerre, il rejoint les rangs de l’armée française en tant qu’aumônier volontaire de la 125e brigade d'infanterie au front – où il devient témoin des horreurs dans les tranchées (jusqu’en1917). Par la suite, il devient aumônier des hôpitaux militaires à Vichy (1917-1918). En 1919, lorsqu’il se rend à Paris dans le but de poursuivre un projet en faveur d’un orphelinat de guerre, il est arrêté car soupçonné d’espionnage, passe presque deux mois en prison et est condamné à 16 francs d’amende pour avoir porté l’uniforme français sans autorisation et avoir circulé sans visa. Après cet épisode, il rentre en Suisse et réside à divers endroits : à Fribourg, Romont, Sursee, Lucerne et Schüpfheim. En 1926, il est décoré de la Médaille de la Reconnaissance française, ainsi que (selon Petignat) de la Médaille interalliée de la Victoire, puis, plus tard, de la Croix de guerre.
Études à Lyon et à St-Etienne (F) ; profès le 4 octobre 1889 ; ordonné le 5 avril 1895. Il part ensuite pour la mission d'Arabie (3 octobre 1895) puis est successivement missionnaire apostolique à Aden (Yémen, 1895-1900), supérieur de la mission des Somalis à Berbera (1900-1902) et vicaire général de la mission avec résidence à Aden (1902-1905). Il revient alors en Europe où il est aumônier de l'orphelinat des Côtes (Noirmont, 1905-1910), puis aumônier de l'Hospice des Dames du Calvaire à St-Etienne (1910-1914). Dès le début de la Grande Guerre, il rejoint les rangs de l’armée française en tant qu’aumônier volontaire de la 125e brigade d'infanterie au front – où il devient témoin des horreurs dans les tranchées (jusqu’en1917). Par la suite, il devient aumônier des hôpitaux militaires à Vichy (1917-1918). En 1919, lorsqu’il se rend à Paris dans le but de poursuivre un projet en faveur d’un orphelinat de guerre, il est arrêté car soupçonné d’espionnage, passe presque deux mois en prison et est condamné à 16 francs d’amende pour avoir porté l’uniforme français sans autorisation et avoir circulé sans visa. Après cet épisode, il rentre en Suisse et réside à divers endroits : à Fribourg, Romont, Sursee, Lucerne et Schüpfheim. En 1926, il est décoré de la Médaille de la Reconnaissance française, ainsi que (selon Petignat) de la Médaille interalliée de la Victoire, puis, plus tard, de la Croix de guerre.
Auteur·trice du texte original: Emma Chatelain, 10/11/2005
Dernière modification: 21/12/2021
Bibliographie
Eugène Folletête, « Rauracia sacra. Deuxième partie », in Actes SJE, 38, 1933, p. 109
Laurent Maître, Carnet du Père Laurent Maître, capucin, aumônier militaire volontaire dans les armées de France, Schüpfheim, 1927
André Petignat, « Le père Laurent Maître sur le front », in Au Clos du Doubs, no 119, 2021, p. 18
Informations transmises par Georges Cattin (29.09.2017)
Notice actualisée par Kiki Lutz (12.05.2020)
Laurent Maître, Carnet du Père Laurent Maître, capucin, aumônier militaire volontaire dans les armées de France, Schüpfheim, 1927
André Petignat, « Le père Laurent Maître sur le front », in Au Clos du Doubs, no 119, 2021, p. 18
Informations transmises par Georges Cattin (29.09.2017)
Notice actualisée par Kiki Lutz (12.05.2020)
Iconographie
Père Laurent Maître (vers 1927) ; source : Laurent Maître, Carnet du Père Laurent Maître, capucin, aumônier militaire volontaire dans les armées de France, Schüpfheim, 1927, frontispice
Suggestion de citation
Emma Chatelain, «Maître, Georges (1869-1945)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://diju.ch/f/notices/detail/2554-maitre-georges-1869-1945, consulté le 19/04/2024.