Originaire de La Bourg (Laufonnais), né à La Neuveville. Progymnase, puis Ecole de commerce à La Neuveville. Fraichement diplômé, le commercial entre au service d'une maison de Täuffelen. En 1934, il épouse Mlle Piaget, de Neuchâtel, et entre dans la société d'import-export que dirige son beau-père. Sa carrière connaît alors un sérieux coup de frein, lié d'une part à des ennuis de santé qui lui valent deux opérations (1936 et 1938) et, d'autre part, suite aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale, qui met à mal le domaine d'activité dans lequel il travaille. Rétabli, K. entre alors au service d'Annonces Suisses S.A., à Neuchâtel, dont il sera un agent jusqu'à sa mort. Conséquemment aux première manifestations du réveil jurassien de 1947, il participe à trois fondations successives, à savoir de la Rauracienne, société des Jurassiens de Neuchâtel et environs, d'une section du Rassemblement jurassien, puis d'une section de la SJE. Dès leur apparition, K. est le secrétaire-organisteur-animateur de la Rauracienne et de la section neuchâteloise de l'Emulation, sociétés qu'il porte à bout de bras. Aussi son travail est-il récompensé par sa nomination en tant que président de sa section de la SJE en 1962. Ses loisirs étaient consacrés à sa roseraie de plus de six cents variétés qu'il cultivaient à la Neuveville, où il possédait une petite maison de campagne. L'héraldique faisait également partie de ses passions.