Né le 9 mars 1848 à Steffisberg (BE). Décédé le 21 décembre 1936 à Saint-Imier.
Issu d'une famille huguenote émigrée de France, il appartient d'abord à la colonie française de Berne. Par la suite son père, peintre-décorateur, s'installe à La Neuveville où F. fait ses classes. Il fait des études à l'Ecole Normale de Porrentruy afin d'obtenir un brevet d'enseignement.
F.travaille ensuite au sein de multiples étabissements : l'Ecole protestante de Porrentruy, l'Institut Morgenthaler à La Neuveville, un pensionnat à Francfort puis à Romainmôtier, l'Ecole primaire de Court, celle de Renan et celle de Saint-Imier. En 1891, il devient enseignant à l'Ecole secondaire de Saint-Imier et reste en poste jusqu'à sa retraite en 1918.
F. est par ailleurs l'organiste de l'Eglise catholique-chrétienne et siège au Conseil de la Paroisse protestante. Vice-président de la Croix-Bleue jurassienne.
Auteur d'un petit volume de réflexions La vie et le bonheur. Il est également l'inventeur de la Paralamento, une langue qu'il tente de rendre internationale. Il en rédige une syntaxe et un lexique.
Auteur·trice du texte original: Raphaël Rey, 04/06/2007
Fonds d’archives
Mémoires d'Ici (Saint-Imier), Fonds Le Jura bernois, 1874-1998.
Bibliographie
Le Jura bernois, 22 décembre 1936
Suggestion de citation
Raphaël Rey, «Ferrier, Godefroy (1848-1936)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://diju.ch/f/notices/detail/5330-ferrier-godefroy-1848-1936, consulté le 29/07/2025.