Un dénommé « Jean François Froidevaux » remplissait en 1798 les fonctions du culte au Noirmont, parallèlement au culte dont Louis François Zéphirin Copin (1723-1804) était le ministre, selon le procès-verbal de l'assemblée communale du 5 messidor an VI (23 juin 1798) : « Après nous être assurés que le citoyen Copin, remplissant les fonctions de ministre du culte antérieurement, avait fait sa soumission exigée par les lois, nous avons aussi fait prêter au citoyen Jean François Froidevaux, remplissant les fonctions du ministère du culte pour cette dernière section, le serment de « Haine à la royauté et à la monarchie, d'attachement et de fidélité à la République française et à la Constitution de l'an trois », le tout en conformité de l'article 25, de la loi du 19 fructidor dernier ; lequel a signé le présent avec nous » (signé : Froidevaux, agent ; Prétot, adjoint ; Jean François Froidevaux). Il n'a pas été possible d'en savoir plus sur ledit Jean François Froidevaux. Il n'y a pas (ou plus) de registres paroissiaux pour la période révolutionnaire. Le curé Copin est à nouveau admis canoniquement comme curé du Noirmont à la réorganisation et le reste jusqu'à sa mort survenue le 11 juin 1804 ; le desservant de la paroisse est alors François Xavier Jeanbourquin (1748-1807). A noter que dans les registres des décès de la paroisse du Noirmont, Pierre Joseph Froidevaux (1737-1813), des Breuleux, est cité du 24 septembre 1792 au 30 mars 1793 comme prêtre au Noirmont.