Né en 1778 à Charentay (commune de Belleville-sur-Saône, département du Rhône, F). Décédé le 9 décembre 1849 à Saint-Imier. Fils de Jacob-Louis Fé dit La Lime, graveur et émailleur, de Genève, et de Jeanne Bonnet. Marié le 7 août 1801 à Porrentruy avec Marie Généreuse Voisard (décédée le 24 novembre 1832), originaire de Fontenais, fille cadette de Pierre-Antoine Voisard, secrétaire de la curie épiscopale bâloise, et d’Anne Marie Gouvier. Sans enfant. Ses beaux-frères Pierre-Joseph Voisard (1754-1803) et Jean-Jacques Voisard font partie des prêtres catholiques partisans de la Révolution française de 1789. Sa belle-sœur Marie-Hélène Faustine Voisard a épousé à Porrentruy le 9 juillet 1801 Joseph Kerner (Kierneur), dont le fils Louis jouera un rôle important dans l’affaire Basswitz.
Marié en seconde noce le 4 octobre 1834 avec Henriette Châtelain (née le 12 décembre 1799 à Tramelan-Dessus d'où elle est originaire, décédée le 17 janvier 1865 à Saint-Imier), fille de Jean-Pierre et Suzanne Mathez. Deux enfants : 1. Mélanie (née en 1835) alliée à Henri Emile Châtelain (1828-1876), fabricant d’horlogerie. 2. Constantin Philippe (né en 1836) allié à Marie-Louise Jung (née en 1835, sœur aînée d'Hermann Jung), expatrié à Londres, figure dirigeante de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT, ou Ière Internationale, 1864-1877) de Karl Marx.
Après un apprentissage de monteur en boites de montres, F. émigre en Ajoie en 1798 afin d’y exercer son métier. En 1804, il s’établit à Renan, puis à Saint-Imier en 1806 où il ouvre une épicerie au Grenier du Prince (1807-1809, disparu lors de l’incendie du 8 novembre 1843). Le 17 mars 1817, il est admis à la bourgeoisie de Saint-Imier, puis plus tard il siège au Conseil municipal (1836-1837). Entre 1815 et 1817, il achète trois pièces de terre au bord de la route de Sonvilier et une maison à Saint-Imier près du Grenier. Sa situation financière s’étant rapidement dégradée, il est contraint en 1820 de revendre trois de ces objets au lieutenant baillival de La Neuveville, Frédéric Imer. Celui-ci, lui propose à titre de bail à ferme qu’il pourra conserver l’usage de ses biens comme locataire. Cette clause du contrat jouera en sa faveur, puisque 15 ans plus tard en 1835, F. construit sur ce même terrain récupéré, une maison qui deviendra le restaurant de la Clef rendu célèbre dans les années 1870 par Bakounine.
Marié en seconde noce le 4 octobre 1834 avec Henriette Châtelain (née le 12 décembre 1799 à Tramelan-Dessus d'où elle est originaire, décédée le 17 janvier 1865 à Saint-Imier), fille de Jean-Pierre et Suzanne Mathez. Deux enfants : 1. Mélanie (née en 1835) alliée à Henri Emile Châtelain (1828-1876), fabricant d’horlogerie. 2. Constantin Philippe (né en 1836) allié à Marie-Louise Jung (née en 1835, sœur aînée d'Hermann Jung), expatrié à Londres, figure dirigeante de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT, ou Ière Internationale, 1864-1877) de Karl Marx.
Après un apprentissage de monteur en boites de montres, F. émigre en Ajoie en 1798 afin d’y exercer son métier. En 1804, il s’établit à Renan, puis à Saint-Imier en 1806 où il ouvre une épicerie au Grenier du Prince (1807-1809, disparu lors de l’incendie du 8 novembre 1843). Le 17 mars 1817, il est admis à la bourgeoisie de Saint-Imier, puis plus tard il siège au Conseil municipal (1836-1837). Entre 1815 et 1817, il achète trois pièces de terre au bord de la route de Sonvilier et une maison à Saint-Imier près du Grenier. Sa situation financière s’étant rapidement dégradée, il est contraint en 1820 de revendre trois de ces objets au lieutenant baillival de La Neuveville, Frédéric Imer. Celui-ci, lui propose à titre de bail à ferme qu’il pourra conserver l’usage de ses biens comme locataire. Cette clause du contrat jouera en sa faveur, puisque 15 ans plus tard en 1835, F. construit sur ce même terrain récupéré, une maison qui deviendra le restaurant de la Clef rendu célèbre dans les années 1870 par Bakounine.
Auteur·trice du texte original: Robin Moschard, 18/07/2012
Bibliographie
Robert Félalime, Saint-Imier et le Vallon de nos ancêtres, éd. Intervalles 1998, p.15 ss, 33ss, 48, 50, 285, 287, 299 notes 4 et 6
Suggestion de citation
Robin Moschard, «Fé Lalime, Philippe (1778-1849)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://diju.ch/f/notices/detail/1000429-fe-lalime-philippe-1778-1849, consulté le 19/03/2025.