Originaire de Porrentruy, il y naît le 29 décembre 1744. Décédé le 1er août 1831 au monastère de Sankt-Urban (Pfaffnau LU, Amt Willisau). Fils de Pierre Joseph, « sénateur de la ville », et de Marie Anne (née Lotz). Frère d'Ignace Joseph (1735-1810) et de Joseph Bernardin (Père Gerlac). Après avoir terminé sa rhétorique au collège de Porrentruy, il est immatriculé à l'université de Fribourg-en-Brisgau en 1762-1763 (1762/63, philosophie ; 29 juillet 1763, bachelier en philosophie). Il prend l'habit chez les cisterciens de Lucelle le 5 avril 1767 et fait sa profession le 5 avril 1768, sous le nom de Père Gérard. Après avoir reçu la tonsure et les ordres mineurs en 1768, il est ordonné sous-diacre le 23 décembre 1769, diacre le 22 décembre 1770, prêtre le 25 mai 1771 (à Porrentruy, dans la chapelle du séminaire). Il est approuvé (juridiction) pour la première fois, ad dies vitae, le 25 mai 1771. Après avoir été custode du monastère de Lucelle en 1770, il est curé d'Oberlarg (F, Haut-Rhin, arr. Atkirch, cant. Ferrette) dès le 1er novembre 1772, jusqu'au 10 avril 1783 (son successeur, le P. Léopold Guinens, est nommé le 25 mai). Administrateur de Schlierbach (F, arr. Mulhouse, cant. Sierentz) en novembre 1785, il est cité comme curé de Blotzheim (F cant. Huningue) du 2 novembre 1786 au 5 septembre 1787. Le 4 janvier 1788, il est admis comme curé de Movelier (paroisse vacante par le décès du P. Robert Plumey). A la Révolution, il se retire avec ses frères au prieuré prémontré de la Porte du Ciel (Himmelspforte, Grenzach-Wyhlen D, arr. Lörrach, Bade-Wurtemberg) ; il est rentré dans sa cure en janvier 1801 et y est encore cité en octobre 1801. Il apparaît comme résidant à Porrentruy de 1802 à 1804. Dès le 19 mai 1807, curé de Coeuve. Il offre sa démission en août 1826 et demande que soit nommé comme successeur Germain Etique, directeur du séminaire. Après quoi, il reprend l'habit cistercien au monastère de Sankt-Urban le 14 août 1827.