Originaire de Fontenais. Né à Buix en 1817. Décédé en 1893. Marié à Adèle Anna Raymond, sept enfants.
Il obtient sa patente d’avocat bernois le 2 mars 1844, pratique à Courtelary de 1844 à 1849 puis à Saint-Imier au moment où commence l’affaire Basswitz en 1850.
Premier sous-lieutenant de la deuxième compagnie de fusiliers du 8e bataillon d’élite le 17 juillet 1844, radié de son grade trois ans plus tard. Le 8 mai 1848, G. prête serment comme député au Grand Conseil bernois, mais donne sa démission le 28 août suivant, puis à nouveau membre du Grand Conseil aux élections du 5 mai 1850 jusqu’en 1851. Membre radical dès le 1er avril 1850 au Conseil municipal de Saint-Imier à majorité radicale, rejoignant son ami Herrmann Basswitz à l’origine de l’affaire éponyme. G. a été son défenseur ce qui l’a amené à être poursuivit par le gouvernement conservateur d’Eduard Blösch nouvellement élu le 5 mai 1850, accusé d'être l'un des meneurs de l’opposition radicale qui a déclenché l’occupation militaire du Vallon en janvier et février 1851.
Il obtient sa patente d’avocat bernois le 2 mars 1844, pratique à Courtelary de 1844 à 1849 puis à Saint-Imier au moment où commence l’affaire Basswitz en 1850.
Premier sous-lieutenant de la deuxième compagnie de fusiliers du 8e bataillon d’élite le 17 juillet 1844, radié de son grade trois ans plus tard. Le 8 mai 1848, G. prête serment comme député au Grand Conseil bernois, mais donne sa démission le 28 août suivant, puis à nouveau membre du Grand Conseil aux élections du 5 mai 1850 jusqu’en 1851. Membre radical dès le 1er avril 1850 au Conseil municipal de Saint-Imier à majorité radicale, rejoignant son ami Herrmann Basswitz à l’origine de l’affaire éponyme. G. a été son défenseur ce qui l’a amené à être poursuivit par le gouvernement conservateur d’Eduard Blösch nouvellement élu le 5 mai 1850, accusé d'être l'un des meneurs de l’opposition radicale qui a déclenché l’occupation militaire du Vallon en janvier et février 1851.
Auteur·trice du texte original: Robin Moschard, 08/05/2012
Fonds d’archives
Archives municipales de Saint-Imier, « 1851, Saint-Imier, Procédure sur les troubles de cette contrée » : enquête menée par Abraham Boivin (1815-1885) commissaire extraordinaire désigné par le gouvernement, à la suite des troubles de janvier 1851 dans le vallon.
Bibliographie
Robert Félamine, Saint-Imier et le vallon de nos ancêtres, Intervalles, 1998, p. 63, 64, 76 notes 35 et 50
Suggestion de citation
Robin Moschard, «Gigon-Raymond, François (1817-1893)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://diju.ch/f/notices/detail/1000352-gigon-raymond-francois-1817-1893, consulté le 01/04/2025.